Vol à voile La pratique
La pratique
Comme dans la plupart des sports, on distingue deux pratiques, la pratique de loisir et la pratique de compétition. Dans les deux cas, le vol à voile se pratique avant tout en club. Le pilote, pourtant seul dans son planeur, a grandement besoin des autres pilotes ou élèves pour pratiquer son activité. L’aide au sol est indispensable. Mouvoir le planeur au sol, le sortir du hangar, le préparer, le mettre en piste et l’aider à décoller nécessite la présence de plusieurs personnes sans compter celles capables de manipuler ou piloter les différents dispositifs de lancement. Une fois en l’air, on va distinguer plusieurs types de vols. Vol local : Pratique de loisir, on qualifie le vol de local lorsqu’un planeur ne s’éloigne pas trop de l’aérodrome de décollage. En pratique, sa distance d’éloignement du terrain ne dépend que de l’altitude du planeur. Plus le pilote gagnera de l’altitude, plus il pourra s’éloigner, mais en respectant une règle dite « de finesse 10 ». En finesse 10, un planeur situé à 15 km du terrain devra se trouver à une hauteur supérieure ou égale à 1500 m (15 000 mètres divisés par 10 donnent bien 1500 mètres). Sachant que le planeur piloté est capable d’une finesse bien meilleure (30-40), le pilote est assuré de pouvoir rentrer au terrain en planant dans des conditions les plus difficiles (pluies, fort courant descendant, etc.). Le pilote pourra donc matérialiser son espace de vol par un cône inversé au dessus de l’aérodrome dans lequel chaque mètre gagné en altitude permet de s’éloigner de 10 en distance de l’aérodrome. On dit qu’on vole dans le « cône de finesse 10 ». Un jeune pilote breveté doit impérativement faire ses débuts en respectant cette règle. Il est donc contraint à toujours revenir se poser sur son aérodrome de base. Il peut ainsi affiner son pilotage en toute sécurité avant d’entamer la deuxième phase d’apprentissage qui lui permettra de voler sur la campagne.
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