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Pourquoi le planeur vole ?

 

Contrairement à certaines croyances, un planeur n’a pas besoin de vent pour tenir en l’air. Etant dépourvu de moteur il possède une voilure spécialement étudiée pour planer. Cette voilure est constituée de deux ailes (ou plumes) et son envergure se situe généralement entre 15 et 25 mètres suivant le type de machine (monoplace ou biplace). Le planeur fait ainsi partie des machines les plus aérodynamiques du monde et se classe dans la catégorie des aérodynes.

L’aérodyne est un appareil plus lourd que l’air, capable de voler grâce à un ensemble de forces qui lui sont appliquées, à savoir son poids, sa portance (force aérodynamique) et sa trainée (résistance au déplacement dans l’air).

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre au premier abord, un planeur vole grâce à son poids. L’attraction terrestre l’attire vers le sol lui donnant de la vitesse. La voilure se déplaçant ainsi dans la masse d’air, elle génère deux forces aérodynamiques.

La première, la portance, perpendiculaire au déplacement, permet de compenser une partie du poids du planeur, lui évitant de chuter à la verticale et lui permettant ainsi de planer.

La seconde, la trainée, parallèle et opposée au déplacement, sera néfaste pour le planeur puisqu’elle s’opposera à sa pénétration dans l’air.

L’addition de ces deux forces aérodynamiques (portance et trainée) est appelée Résultante Aérodynamique. Cette résultante est parfaitement opposée au poids et de même valeur. Le planeur est donc en équilibre (trajectoire constante, vitesse constante). On dit qu’il plane.

Lors de la fabrication d’un planeur, l’étude porte essentiellement sur la voilure afin d’optimiser sa portance et de réduire au maximum la trainée (toujours existante).

 

Un cas concret pour bien comprendre ces forces :

Lorsque vous passez votre main à travers la fenêtre d’une voiture qui roule, les lois de l’aérodynamique interviennent.

Votre main est systématique entrainée vers l’arrière : il s’agit de la force de trainée.

Une autre force pousse votre main vers le haut ou vers le bas en fonction de sa position : il s’agit de la force de portance.

 

 

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