Home Vol à voile L'art du vol à voile

L'art du vol à voile

 

Pour le pilote de planeur, l’art du Vol à Voile consiste à piloter sa machine pour trouver des courants aériens ascendants et profiter de ceux-ci afin de prendre de l’altitude. L’altitude étant le « carburant » du planeur, plus l’altitude qu’il prend est importante plus la distance qu’il pourra survoler sera grande.

Si la vitesse ascensionnelle des courants rencontrés est supérieure au taux de descente propre du planeur (vitesse de chute normale qu’il aurait en planant en air calme), ce dernier gagnera de l'altitude. En effet, le planeur montera plus qu’il ne descend naturellement. C’est le cas d’une plume sur laquelle on souffle de bas en le haut.

Ainsi en "sautant" d'un courant ascendant à l'autre il est possible de rester en l'air pendant des heures et de parcourir de grandes distances.

Pour cela le pilote doit être vigilant et comprendre l’environnement dans lequel il évolue afin de trouver des courants ascendants et d’éviter au maximum les forts courants descendants. Il sait analyser et trouver les ascendantes qui sont dues à différents phénomènes. On distinguera les ascendantes thermiques, de pente ou d’onde.

Deux planeurs en spirale

Vol thermique : En vol de thermique, le pilote recherche des colonnes d'air ascendantes qui résultent de la convection, c’est à dire de l'échauffement inégal du sol par le Soleil.

L'air en contact avec le sol est plus ou moins réchauffé, et par dilatation, sa masse volumique diminue. Dans les zones où il chauffe le plus, il se trouve alors plus léger que l'air qui l'entoure et a donc tendance à s'élever.

Des colonnes d’air chaux se forment alors et se matérialisent généralement par un cumulus au sommet de la colonne. Le vélivole qui trouve une ascendance thermique se met alors à tourner en rond dans la colonne, le planeur monte et décrit une spirale. On dit alors que le vélivole « spirale dans une pompe ». Si le pilote atteint le haut de la colonne, généralement la base du cumulus, on dit qu’il fait le « plafond » ou le « plein ».

Vol de pente : Le vol de pente n’est possible qu’en région montagneuse. En situation de vol de pente, les masses d'air ascendantes résultent d'un mouvement mécanique dû à l'action du vent sur le relief. On parle d’ascendance dynamique. Le vol de pente fonctionne en certains lieux dès que l'intensité du vent est suffisante (~15 km/h).

Les reliefs doivent être suffisamment étendus afin d'éviter d'être contournés par le vent. Parfois, le phénomène de pente est renforcé par de l’activité thermique, sur l’adret de la montagne ; on parle alors de vol thermo-dynamique.

Les pilotes de planeurs développent donc des connaissances météorologiques indispensables.

Le phénomène d'onde

Ils s’appliquent tout d’abord à reconnaître les formations nuageuses sous lesquelles existent des masses d'air ascendantes. Les plus communes sont les formations de cumulus, nuages blancs de type cotonneux à la base plate qui matérialisent le sommet de thermiques, ou bien des nuages lenticulaires, perpendiculaires à la direction du vent, marquant la zone de dépression de l'onde.

Cependant, sous certaines conditions météorologiques, il se peut que des ascendances ne soient pas matérialisées du tout : le pilote tourne alors son regard vers le sol, à la recherche de contrastes favorables au déclenchement d'ascendances thermiques, ou d'un relief favorable aux ascendances dynamiques.

(source : Wikipédia - vol à voile)

 

® Tous droits réservés - Mentions légales - Plan du site - Crédits